Sont-ce des énergies
invisibles qui mutilent les bovins ?
Ce texte de Hugh
F. Cochrane*, traduit par mes soins, fit partie de la bibliographie informative qui
précéda la rédaction de mon ouvrage : « Le Grand Carnage ». Bien
qu’ayant cité cette explication exotique,
je ne jugeai pas bon d’en faire une des catégories d’explications à mon sens
crédibles.
Existe-t-il
des énergies au delà de celles connues par la science d'aujourd'hui, ou ces
mystères sont-ils causés par des forces qui se meuvent d'une manière que la
science établie n'a pas encore comprise ?
Une
question qui intrigue les enquêteurs et écrivains en matière d'ovni c'est celle
de savoir s'il existe un élément commun entre des mystères tels que le triangle
des Bermudes, les OVNIs et les mutilations de vaches. S'il y en a un alors cet
élément commun serait la preuve de ce qui apparaît être des énergies inconnues œuvrant
derrière ces mystères. A ce jour, ces énergies semblent être opérantes en
dehors du domaine de ce que nous appelons les forces naturelles, amenant les
choses à disparaître, arriver ou se produire par des voies qui nous sont
mystérieuses.
Y a-t-il des énergies autres que
celles déjà connues par la science d'aujourd'hui ? Où sont-ce les mystères
causés par des énergies connues opérant d'une manière que la science ne connaît
pas ?
La réponse
à ces questions peut être cachée dans les indices émergeant du mystère des
mutilations de bovins. Il peut être montré aussi que des forces naturelles
émanant de la terre par des chemins inattendus pourraient être facilement la
cause des mutilations et résulteraient en preuves patentes. Mais la solution elle-même
n'est pas simple. Plutôt, elle ouvre la boîte de Pandore des forces et énergies
bizarres que la science a longtemps ignorées et évoquées par des spectres
obtenus par N. Tesla, W. Reich et Thomas Brown. En bref, il y a des
possibilités d'énergies libres, provenant de la terre et posant une menace pour
les groupes chargés de nous pourvoir en utilités et énergie.
Pour
comprendre comment cela se passe, on doit revenir aux années 1950 et commencer
par examiner les découvertes de Wilbert B. Smith et autres savants d'avant
garde.
Smith,
ingénieur électronicien, fut dans les années 50 le promoteur de brèves
recherches du gouvernement canadien sur les ovnis sous le nom de Projet Magnet. Tandis qu'ils
travaillaient à ce projet, Smith et ses collaborateurs devinrent convaincus que
les ovnis étaient beaucoup plus que de l'hystérie ou de l'imagination
populaire.
Quand le
projet fut subitement interrompu, Smith, en compagnie de quelques-uns de ses
compagnons, mena des recherches privées. Tandis que leurs efforts n'avaient
jamais mené directement à une solution au mystère des ovnis, ils jetèrent
quelques lumières sur certains mystérieux accidents d'avions survenus autour
des Grands Lacs.
Ce que
Smith découvrit fut décrit comme des colonnes invisibles d'énergie dans
l'atmosphère et on croit que ces colonnes contiennent des énergies capables de
rompre les liaisons nucléaires des forces de la matière.
Selon
Smith, ces énergies opèrent directement sur les pièces des avions où des stress
mécaniques ont déjà rompu les forces nucléaires des matériaux. Normalement, ces
organes sont des parties des ailes ou de la queue. Quand un avion survole ou
passe à travers ces invisibles colonnes, la combinaison du stress mécanique et
des énergies réduisant les forces de liaison s'ajoutent et aboutissent à une
catastrophe ; des morceaux d'ailes se détachent ou des assemblages de queue
d'empennage se disjoignent et l'avion se crashe.
Les enquêteurs du gouvernement
sur les crashes ont été surpris par ces accidents inexpliqués depuis des
années. A peu près impossible à expliquer est le fait qu'il n'y a jamais
eu la moindre preuve de fatigue du métal dans les parties affectées et des
pièces similaires soumises au test de laboratoire ne veulent pas se briser ou montrer
des signes de faiblesse. Résultat, les accidents ont été classés dans causes indéterminées.
Pour prouver cela, Smith étudia
quelques-uns des sites juste après que l'accident fut arrivé et effectua des
tests en utilisant un instrument de sa propre conception appelé mesureur de liaison. Ainsi, il fut
capable de déterminer que les colonnes ont différentes tailles, quelques-unes
atteignant 300 mètres
de diamètre et s'étendant à des centaines de mètres d'altitude. Il a aussi
découvert que les colonnes peuvent être mobiles et se déplacent d'endroit à
endroit. Et il en vint à la conclusion que les forces de liaison dans la
matière sont plus fortes dans le nord et moins dans le sud.
Normalement, ce genre de découvertes
devrait avoir stimulé considérablement l'intérêt parmi la communauté
scientifique. Il semble que non. Il n'y a aucune preuve pour le public
attestant que des recherches furent ou sont menées afin de vérifier ou infirmer
ces trouvailles. Quand Smith est mort en 1962, ses affirmations n'étaient pas
reconnues.
De plus, Smith n'était pas le seul
dans sa croyance à d'invisibles colonnes d'énergie venant de la terre. D'autres
scientifiques, étudiant les forces sismiques déclenchant des tremblements de
terre, ont découvert que des zones de tension sismique profondément enracinées
sont capables d'engendrer et d'irradier de forts champs électriques dans
l'atmosphère. Quelques-uns de ces champs furent mesurés et trouvés contenir des
potentiels électriques excédant des milliers de volts par mètre, suffisant pour
ioniser l'atmosphère au point qu'une incandescence lumineuse peut apparaître
dans l'atmosphère au dessus du site. Dans la plupart des cas, ce phénomène dure
seulement une courte période, pour ensuite disparaître comme les forces
sismiques causant le stress qui demeure sans produire de tremblement de terre.
Suivant cette ligne de
raisonnement, M. A. Persinger, de l'université Laurentian de l'Ontario, émit la
théorie que ces énergies peuvent se déplacer en colonnes directement au dessus
de la région sous tension et, lui aussi, proposa qu'une anomalie visuelle peut
accompagner la colonne en transit.
D'autres scientifiques,
particulièrement en Europe, ont suggéré qu'un phénomène visuel peut être créé
par des énergies émergeant de la Terre. Quelques-uns on pensé que ce pouvait être
la source possible du phénomène ovni. Ils croient que l'énergie en mouvement
peut créer un plasmoïde rayonnant qui
flotterait et se déplacerait le long de lignes de forces créées par lui et
mobiles.
Selon le Dr Persinger,
les colonnes et le phénomène rayonnant surviennent le long et près des failles
géologiques ou zones de fracture dans la terre, et comme les tensions sismiques
glissent le long de ces particularités géologiques, les invisibles colonnes et
anomalies visuelles suivent. Puisque seulement la partie lumineuse est visible,
elle doit apparaître comme une structure indépendante irradiant une lueur au
moment où elle se meut à travers le ciel.
John Keel a proposé une connexion
quelque peu similaire. Il suggère que les chercheurs en ovnis consultent les
cartes magnétiques pour localiser les anomalies magnétiques dans leur région et
qu'ensuite, ils surveillent le ciel au dessus de ces régions tous les mercredis
et samedis après 9 heures du soir durant une vague d'ovnis. D'autres chercheurs
en ovni ont confirmé cette connexion entre ovni et défauts magnétiques.
Des psychiques ont exprimé une
croyance en des formes invisibles faisant éruption de la Terre en son centre. G. Croiset
et Warner Tholen, deux psychiques hollandais qui utilisent leurs facultés
paranormales pour fouiller les mystères du Triangle des Bermudes, déclarent
avoir détecté des tourbillons tournoyant d'énergie venant du fond de l'océan à
cet endroit. Ils décrivirent ces tourbillons comme étant de nature électrique
et possédant la puissance pour briser la matière qui se trouve sur leur chemin.
Ces forces seraient les mêmes que celles découvertes par Smith.
Des chercheurs et écrivains
étudiant les courants terrestres telluriques et les lignes de tension interne,
affirment que les premières sociétés en Grande Bretagne et en Europe étaient
conscientes de certaines énergies dans la Terre et étaient capables d'utiliser les
radiations à partir d'elles pour guérir ou pour d'autres applications;
quelques-uns affirment que Stonehenge et d'autres cercles de pierres sont tous
des lieux où ces rivières d'électricités
sont tirées de leurs radiations.
De cette manière, le poids de ces énormes structures en
pierre peut créer une tension artificielle dans les rochers souterrains et
ceci, en soi-même, peut fournir un champ radiant.
Des structures de pierres similaires
sont bien connues en Amérique du Nord. Des archéologues ont étudié celles-ci
mais leur véritable rôle demeure un mystère. Même s'il y a une preuve que les
premiers habitants américains connaissaient quelque chose aux énergies dans la
terre, les premiers missionnaires chrétiens rapportèrent que les prêtres de ces
tribus pouvaient invoquer les esprits.
Thowsen Brown lévita des petits disques tandis qu'ils émettaient
des lueurs bleutées et des petits bourdonnements.
Puisque les forces œuvrant derrière
ces colonnes sont dites des forces sismiques et puisque de telles forces
agissent à travers la croûte terrestre, alors ces colonnes mouvantes peuvent,
on le conçoit, faire éruption au dessous d'un lac ou d'un étang et léviter des
poissons ou des grenouilles exactement de la même manière et ainsi provoquer
ailleurs une chute d'eau singulière et extraordinaire.
Ceci nous ramène aux mutilations
animales. Depuis 1975, les carcasses de 10 000 bovins selon les estimations ont
été trouvées avec la langue, la mamelle, les glandes génitales, le rectum, les
oreilles ou les globes oculaires retirés avec une précision chirurgicale.
Ajoutons à ceci que des animaux
sauvages ont été similairement mutilés.
La majorité des cas sont survenus
dans les Etats du Midwest et un peu au Canada. Mais aussi en Grande Bretagne et
à Porto Rico où des cas similaires se font jour. Par exemple, à l'automne 1978,
des spécimens d'animaux primés et d'oiseaux au zoo Newquay au sud ouest de
l'Angleterre ont été trouvé décapités et leurs organes internes retirés.
Comme on peut le supposer, les
spéculations vont bon train. Depuis, les chasseurs de spécimens intergalactiques,
les cultistes du Diable ou de Satan ont été accusés en tant que tueurs
insensibles mais aucun d'eux n'a été capturé ni même pisté.
Même si l'évidence suggère quelque
chose de bien différent, il y a des indices qui portent à croire que les animaux
mutilés peuvent avoir été les victimes des forces naturelles. Même si cela
parait moins vraisemblable, prenons un exemple.
Premièrement, les mutilations
surviennent la nuit, quand les animaux aiment le moins à se déplacer. Aussi les
parties de l'animal les plus affectées sont internes et autour il n'y a aucune
trace quelconque qui puisse accréditer une lutte.
Des preuves sur d'autres rencontres
ovni révèlent que les animaux impliqués normalement fuient un ovni proche ou un hélicoptère
volant bas. Dans ces conditions il est à peu près impossible de tranquilliser
ou prendre au lasso un animal depuis les airs.
Les forces naturelles peuvent agir
différemment. Admettant que, comme dans le cas des colonnes de Smith, les énergies
sont capables de détruire les forces de liaisons nucléaires et de provoquer la
désintégration de la matière, alors une petite éruption hautement énergétique
de cette espèce peut, si elle surgit directement sous l'animal, désintégrer
quelque partie en contact avec le sol.
Si dans le stade initial, l'énergie
dans l'éruption prend la forme de ce qu'on appelle les esprits décrits par le prêtre Miday, alors la tête de la colonne
qui se déplace peut s'introduire dans la cavité stomacale de l'animal et ressortir
par le rectum faisant disparaître muscles et chair tout le long du chemin. Si
l'éruption jaillit plus loin, touchant l'animal près d'une patte antérieur, ou
sous le cou, alors les os seront débarrassés nettement de leur chair et peau.
En d'autres circonstances, un morceau de peau circulaire ou de chair peut être
désintégrée, le sang étant coagulé ou évaporé et le résidu de l'attaque
converti en éléments de base et dissipé avec le départ de la colonne.
Dans un article de Howard Burgess,
un enquêteur du Nouveau Mexique qui a fait un travail considérable sur ces
sites de mutilations, a rapporté à l'analyse de petits flocons d'une substance pulvérulente
trouvée sur le toit de la capote d'un véhicule et sur les poils du dos de
quelques vaches. Tous ont été récupérés dans la région lors d'une mutilation.
Les analyses de labo ont révélé que le matériau avait une haute teneur en K et
Mg, avec en plus des traces d'Al, baryum strontium, platine et vanadium. Assez
étrangement, ce sont les mêmes éléments trouvés dans les substances organiques
et qui seraient venues des résidus de la désintégration de la chair, la peau ou
les organes des animaux.
Souvent, il y a une preuve de
brûlure par radiation inexpliquée dans ces cas de mutilations. Ceci peut être
dû à la présence de fortes énergies UV - invisibles à l'œil humain - dans les
éruptions. Des échantillons de poils pris sur des carcasses révèlent
l'existence d'un échauffement intense et les carcasses gonflent rarement comme
ce devrait être le cas avec des vaches mortes.
Ce peut être aussi ces mêmes radiations ou autres toutes
proches qui causent la rapide guérison ou au contraire les dommages aux yeux ou
à la peau des témoins qui s'approchent des ovnis.
Ces mêmes radiations UV peuvent
conduire les minéraux et éléments à rayonner dans différentes couleurs
dépendant de leur combinaison. Selon le type d'élément dans un minéral, les
couleurs peuvent passer du rouge à l'orange, au vert ou au bleu. Ces effets de
fluorescence sont connus par les scientifiques et collectionneurs de minéraux
et sont souvent utilisés comme moyens d'identification. Dans le cas des
échantillons de flocons et de substance poudreuse recueillis pour analyse, ce
matériau fluoresce une couleur orange
brillant et ceci est la couleur la plus souvent rapportée par des observateurs
qui ont été témoins d'ovnis près des sites à mutilation.
Ce qui paraissait être un événement
non connecté, fut découvert par Howard Burgess durant son enquête au Nouveau
Mexique. Ce fut une pierre tombale qui est dite avoir rayonné de la lumière par
intermittence durant la nuit. Dans ce cas les minéraux constituant cette pierre
tombale peuvent avoir fluorescé parce
qu’une source de radiation UV était proche, possiblement produite par de
l'énergie sortant de la
Terre. Ceci , en soi-même, suggère que des petits morceaux de
matériau fluorescent peuvent être utilisés sur ces lieux de mutilation pour indiquer la présence de radiation UV et ainsi servir
d'indicateur d'une éruption imminente ou en cours.
Ainsi, la preuve offerte ici
suggère que nombre des événements ovni et connexes peuvent être reliés à des
forces émanant de la terre ; par cela certes, nous n'expliquons pas tout le phénomène
ovni et ce n'est pas notre intention. Tout au moins est-ce une tentative
d'établir la possibilité que le phénomène ovni soit fait d'un certain nombre
d'éléments qui peuvent être ou ne pas être reliés.
Mais ce qui est plus important, ce
sont les théories présentées ici qui sont fondées sur des énergies générées au
plus profond de la terre et celles-ci semblent avoir leur origine dans les
forces et tensions sismiques. Si c'est le cas alors il s'ensuit que depuis que
les événements ovnis et les mutilations se multiplient, l'activité sismique
doit aussi être en recrudescence. Cela semble particulièrement vrai dans le
Midwest US où les mutilations de vaches se sont produites. S'il y a une
signification dans cette recrudescence alors l'information offerte par les psychistes annonçant cette partie du
siècle comme la période d'un grand changement sur la Terre peut être pertinente.
Dans les prédictions d'Edgar Cayce concernant la partie
centrale des Etats Unis, il dit que la région sera inondée et sinistrée. Si
c'est vrai alors les contraintes dans la Terre peuvent être en train de signaler que le
mouvement des roches dans ces régions est commencé.
Pour avoir la réponse, il faut
attendre et voir.
*Hugh F.Cochrane (1923-1999) fut l’auteur du livre : Gateway To Oblivion - The Great Lakes Triangle (Porte vers l’oubli), 1980. Il était journaliste et chroniqueur.
Ce texte fut publié dans UFO
Update, numéro 6, printemps 1980.
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