dimanche 29 janvier 2017

A propos des informations douteuses sur les ovnis



Malgré les titres de certains journaux spécialisés qui annoncent leur « retour » (sinon, ils sont en effet condamnés à disparaître faute de « matière première »), d’autres n’hésitant pas à prédire (sic) « que 1988 sera l’année des ovnis » (arguments : opposition de la planète Mars, taches solaires, etc.), dans une tentative désespérée d’influer sur le phénomène (certains pensent que ça marche), les cieux demeurent résolument vides depuis 5 ans. Si c’est le creux de la dernière « vague », celle-ci prend désormais une allure de morne plaine...

Les quelques cas récents
Certes, je sais bien que des rapports d’observations continuent à être signalés par-ci, par-là. Mais pour 1985, le Computer UFO Network de Seattle n’indiquait-il pas, pour le monde entier, 218 ovnis seulement ? Une misère ! Les rares témoignages collectés sont-ils, en revanche, plus solides, mieux décrits ? Plus fiables en quelque sorte, si bien qu’ils pourraient largement compenser la diminution dramatique du nombre, dont on dit que 90% ressortissent manifestement à des phénomènes naturels ?

Malheureusement, je ne crois pas que ce soit le cas et je le déplore. Les « Lumières inexplicables » de Belleville, dans le Wisconsin, qui agitent beaucoup les milieux ufologiques américains actuellement - eux-mêmes plutôt occupés aux nombreuses histoires de « contactés » - n’ont rien de particulièrement probant et il en est de même pour celles de Corydon, au Kentucky. Quant à l’objet métallique qui a atterri en Floride, en juin dernier, je manque de détails.

Je n’oublie pas non plus la voiture téléportée près d’Udine (canular ?) en Italie, l’ovi de Shangai en août (morceau de glace ou rentrée de satellite ?). Ni l’ovni de Birmingham, en septembre (attendons d’en savoir plus), ni l’objet en forme de globe lumineux vu au dessus des collines Adélaïde, dans le sud de l’Australie (c’est si loin)... J’espère que tous ces cas ne tourneront pas court comme le fameux « gros porteur », qui a suivi un avion cargo des Japan Air Lines, en décembre 1986, et que le pilote a décrit « grand comme deux porte-avions mis bout à bout » ; à ce sujet, on parle de plus en plus d’une simple confusion avec la planète Jupiter...

Le seul rayon de soleil venu récemment éclairer cette désertification ufologique émane du NORAD qui aurait admis que, en 20 ans, 10 millions d’observations « non corrélées » ont été collectées par son personnel. Mais cela demande confirmation. Le plus important « œil au beurre noir ne vient-il pas d’être infligé à la face de l’ufologie » (B. Greenwood) avec la preuve que le document Majestic 12 sur les crashes d’ovnis pourrait bien être un faux ?

Le GEIPAN révèle aux Américains
Cette « raréfaction » d’ovnis n’empêche pas certains journaux de continuer cependant de signaler des cas bien souvent spectaculaires mais, la plupart du temps invérifiables. C’est le cas notamment de deux hebdomadaires américains à grand tirage tels que National Enquirer et Weekly World News.

Leurs scoops tirent souvent leurs sources des pays de l’Est, ce qui décourage toute initiative de contre-enquête, ne serait-ce qu’à cause de la barrière de la langue. Mais quand l’information est dite en provenance de France, on ne peut pas s’empêcher d’avoir un haut-le-corps. En effet, aujourd’hui, ici, nous sommes quasiment privés de tout renseignement ufologique... à part ce valeureux LDLN auquel je souhaite, soit dit en passant, la plus longue vie possible... bien que certains textes polémiques publiés depuis quelque temps n’aient, à mon avis, rien à apporter à notre « cause » commune à tous.

C’est dans le numéro du 2 décembre 1986 du National Enquirer que je suis tombé sur ce titre ronflant : Sensationnel : les ovnis existent réellement ! Fort bien, me suis-je dit, voilà qui n’est pas nouveau. Est-ce tout simplement un remake des propos du Major Kehoe (frappé de mutisme mais non décédé) ? Mais quelle fut ma surprise en continuant ma lecture. Devinez qui était allé porter la bonne parole en Amérique ? Je vous Le donne en mille ! Le GEPAN. Notre GEPAN national ! Lui, toujours si discret dans ses rapports avec les médias français et oh combien avec les ufologues, venait de lancer cette bombe Outre Atlantique à l’Ici Paris local : « Les ovnis existent. La preuve, ils sont réels ! »

Une fois l’état de stupeur estompé, j’ai lu la suite. C’était une sorte d’interview de Monsieur Velasco en personne qui parlait « des meilleurs cas ovni » parmi les quelques 1600 rapports (!) sur lesquels le GEPAN s’est penché depuis 12 ans, aux frais des contribuables français. Et le responsable actuel du GEPAN (il n’y a plus de « directeur ») ne trouvait rien de mieux que d’aller faire ses révélations chez nos cousins d’Amérique, comme si les Français étaient indignes, eux, de savoir qu’une partie de leurs impôts a été utilisée pour démontrer la « réalité » des ovnis : à savoir qu’ils ne sont ni des hallucinations, ni quelque stimulus visuel faussement interprété et mis en fermentation par l’ego mal équilibré des témoins, ni une invention de l’imagination, des médias, ni une manifestation du gaz des marais...

Dans une lettre à M.Velasco du 10 février 1987, je lui fis part de ma vive réprobation devant une telle désinvolture vis à vis du public français qui, décidément, méritait mieux. Mais avant d’examiner sa réponse, voyons les cinq cas qui, selon lui, l’autorisent à se prononcer en faveur de la « réalité » des ovnis.

Les preuves françaises
C’est tout d’abord un incident survenu en novembre 1982 et qui vit un petit engin en forme de dôme atterrir dans l’arrière-cour d’un chercheur réputé en cancérologie. « L’engin s’arrêta à environ trois mètres de lui et demeura stationnaire à 1,50 mètre au-dessus du sol du jardin, pendant 20 minutes. Puis il repartit aussi silencieusement qu’il était venu, laissant l’herbe en dessous dressée comme si elle avait été soumise à un champ électrique » (sic).

Cela, les enquêteurs du GEPAN le constatèrent le lendemain même, ainsi qu’une grosse plante à fleurs desséchée complètement, « suggérant, elle aussi, que l’ovni avait dégagé une énorme force de type électrique »(resic).

Certes, il s’agit, malgré un léger décalage de date, de l’atterrissage qui a donné lieu à la note technique n° 17 du GEPAN , intitulée « L’Amarante ». Mais ce bref résumé, servi aux Américains, est-il le reflet fidèle du document français ? Je vous le demande.

Le deuxième cas cité par M. Velasco date « d’un an plus tôt environ ». Et il touche à un « incident similaire ». Cette fois, un ovni bruyant se posa dans la cour d’un maçon, à Cannes. « L’homme entendit un sifflement et vit alors un étrange engin en forme de soucoupe, brillant intensément et flottant bruyamment en l’air en direction de quelques pins voisins. Il avait environ 2,5 m de diamètre et 1,30 de haut. Soudain, il changea brusquement de cap et s’en alla atterrir avec un bruit sourd à environ 30 mètres du témoin. Trente seconde plus tard, il décollait toujours avec le même sifflement ».

A un mois de là, les enquêteurs du GEPAN constatèrent une zone circulaire calcinée sur le sol de la cour. Selon leur expérience (?), l’effet était le même que celui produit par un puissant champ magnétique.

Cet autre atterrissage d’ovni, résumé de façon si lapidaire par le National Enquirer, est manifestement le fameux cas de Trans, près de Draguignan et qui a fait l’objet de la note technique GEPAN N°16. Mais là encore, le raccourci est saisissant et on y escamote précisément le résultat fondamental des analyses effectuées par l’INRA sur les végétaux prélevés sur place qui ont, à l’instar du témoin, accusé un évident « traumatisme ».

Dans l’article américain, il est fait ensuite allusion à une autre mystérieuse rencontre effectuée par un livreur, près de Toulouse. « Un grand objet orange en forme de cigare était apparu dans le ciel à environ 600 mètres devant le camion et s’était rapproché jusqu’à moins de 10 mètres, juste au dessus. »

Soudain, le moteur avait calé. Le conducteur, effrayé, sortit du véhicule et observa l’objet volant orange amorcer un virage et disparaître au dessus des arbres. Mais quand il fut remonté dans le camion, le moteur refusa de tourner.
Un membre du GEPAN, qualifié en mécanique, aurait examiné le problème sans rien trouver d’anormal. Et pourtant, il ne put, lui non plus, l’amener à démarrer, ce qui se fit sans difficulté deux jours après. « Un de nos cas les plus bizarres », aurait reconnu M. Velasco.

Tout comme celui qui survint en 1978, dans un petit village de la région Rhône-Alpes. Là, une adolescente de 13 ans repéra un ovni sphérique posé au sol « avec la forme d’un homme en combinaison argentée se tenant tout près ». « L’extra-terrestre, si c’en était un, demeura immobile derrière l’engin. Dans un état de panique totale, l’enfant tourna bride et s’enfuit. »

Quand la gendarmerie vint sur les lieux, le lendemain, « ils trouvèrent à l’endroit exact mentionné par la fillette, une zone herbeuse aplatie de 2,5 à 3 mètres de diamètre, avec absolument aucune trace y conduisant ».

A la fin de l’article en question, venait un des exemples les plus étonnants étudié par le GEPAN et datant de 1964 (à cette époque le GEPAN n’existait pas). Près de la ville de Cussac, deux enfants ont aperçu un groupe de jeunes extra-terrestres. « Les gosses virent un étrange engin couleur argent et de forme sphérique posé à environ 50 mètres. Jouant autour, il y avait quatre extra-terrestres miniatures en combinaison alu qu’ils prirent pour des enfants. « Pendant plusieurs minutes, ils observèrent les E.T. batifolant jusqu’à ce que trois d’entre eux remontent dans l’engin par un trou pratiqué dans un des flancs.

« Il décolla mais un E.T. miniature était resté au sol. Quand l’engin eut atteint une altitude de 6 mètres, l’E.T. soudain sauta en l’air et sembla disparaître directement à travers la paroi du vaisseau. Nous ne pouvons dire si c’était une famille E.T. en visite sur Terre - ou expliquer comment l’un aurait ouvert une brèche dans la paroi métallique de l’ovni. « Mais c’est un exemple très fort de ce que d’étranges choses se produisent sur cette planète et nous espérons, qu’en enregistrant de tels événements, on prouvera l’existence des ovnis et des E.T. une bonne fois pour toute.. »

On croit rêver. De telles anecdotes citées par le GEPAN. De telles résolutions dans la bouche de M. Velasco. Etait-ce un canular ? Je penchais pour cette hypothèse.

La réponse du GEPAN
J’écrivis donc à M. Velasco en m’étonnant « de n’avoir rien lu de semblable dans la presse française ». Mais peut-être étais-je mal informé ? Et j’ajoutais : « Je vous serais extrêmement reconnaissant de bien vouloir me dire si vous êtes d’accord avec ce qui est écrit dans le National Enquirer. »

Je reçu une réponse à l’en-tête du CNES (ref 87-162) où le responsable du GEPAN me remerciait de bien lui avoir fait parvenir l’article du National Enquirer. Il leur avait effectivement accordé une interview un an plus tôt, mais malheureusement - et il paraît que c’est la règle générale - « il ne lui avait pas été possible de vérifier le contenu et la véracité de ce qui est rapporté ».

Et de continuer textuellement: « De ce fait même (la non vérification de la conformité de l’interview), si vous êtes certain de ne pas avoir dévié de la réserve habituelle, vous ne pouvez empêcher un journaliste d’interpréter vos pensées et de présenter des phrases sorties du contexte. En l’occurrence c’est le cas et notamment sur ce qui touche à la présence d’êtres extra-terrestres et leur évidence dans le cas des UFOs. Le seul point sur lequel il y a quelque chose d’intéressant c’est le fait de dire que nous sommes en présence dans quelques cas particuliers de phénomènes non identifiables pour lesquels notre compréhension des choses nous empêche d’apporter une opinion claire sur la nature du phénomène appréhendé.

« Alors de ce fait on peut effectivement dire qu’il existe réellement des phénomènes inexplicables c’est une réalité mais qu’il ne faut surtout pas généraliser et attribuer, parce qu’on ne comprend pas, une identité extra-terrestre à ces phénomènes physiques ».

Voilà donc que la langue de bois reprenait le dessus tout simplement parce qu’un Français « intéressé au problème des ovnis et phénomènes connexes » (cf. ma Lettre), demandait à être informé.

J’admets que Patrick Wilkins, reporter au National Enquirer, et que M. Velasco avait dû rencontrer puisqu’il était le signataire de l’article, j’admets, dis-je, qu’il puisse avoir déformé les propos de notre porte-parole ; mais la vocation du journal National Enquirer n’est pas de publier de beaux textes de rhétorique. C’est un journal à sensation et tout le monde le sait, même M. Velasco, lequel devait pertinemment s’attendre aux « libertés » qui ne manqueraient d’être prises par rapport aux informations données.

Pour ma part, je remarque deux choses dans le texte de P. Wilkins relatif au GEPAN. Tout d’abord, une large place est donnée aux paroles mêmes de M. Velasco qui sont citées entre guillemets (j’ai gardé la même formule dans ma traduction). Par ailleurs, j’ai dénombré pas moins de neuf « dit M. Velasco ». C’est tout à fait inhabituel et même plutôt surprenant.

J’en resterai là sur le GEPAN au National Enquirer (dont, soit encore dit en passant, ce n’était pas le premier entretien), pour passer au « groupe des savants français pour la vérité sur les ovnis ».

Des Français parlent au Weekly World News
Depuis 5 à 6 ans, le National Enquirer a un concurrent sérieux dans le style France-Dimanche : c’est l’hebdomadaire Weekly World News, qui dépend d’ailleurs du même groupe de presse.

Or, à trois mois d’intervalle, j’y ai trouvé deux références à « un groupe de scientifiques français pour la vérité sur les ovnis » que j’ai du mal à situer dans la sphère ufologique de notre pays. Même M. Veillith ne semble pas connaître son existence. J’espère qu’un abonné de LDLN pourra me renseigner, d’autant que, préparant un livre sur les crashes d’ovnis (ou les cas prétendus tels), j’aimerais en savoir plus sur ce que mentionne brièvement le WWN, sous couvert de révélations françaises.

En effet, les deux références en question touchent à ce sujet sulfureux des ovnis accidentés et de leurs passagers tués ou blessés.

La première parle de l’écrasement d’un ovni en flammes en Chine Centrale. Pas de date, mais cela semble récent. Et c’est Jacques Pretet, président du groupe français en question basé à Paris, qui prétend avoir obtenu l’information de sources militaires locales. Selon lui, la survie des E.T., gravement brûlés mais pas morts, est considérée comme un enjeu mondial par MM. Reagan et Gorbatchev.

« Je sais cela de source autorisée, aurait affirmé M. Pretet : des ambassadeurs américains, russes et d’au moins cinq autres régions du monde se rencontreront avec les Chinois à Genève avant un mois » ( Le WW News est du 16 Juin 1987).

Et d’ajouter que « si la description des E.T. figurant dans les documents chinois est exacte, ces créatures seraient les mêmes que les 9 autres qui furent retirées de l’épave d’un vaisseau spatial crashé en Union Soviétique en 1985 ».

Suivent quelques indications sur la morphologie des E.T. et M. Pretet termine en évoquant un « black-out » organisé autour de ce crash chinois.

Dans son numéro du 22 septembre dernier, le Weekly World News revenait sur le sujet, faisant état des allégations d’un expert en ovni parisien, M. Henri Degois, annoncé cette fois encore comme président d’un groupe de surveillance et constitué de scientifiques voulant la vérité sur les rapports d’ovnis.

Il était question, cette fois, de la récupération des corps de six E.T., venus de l’espace, dans les débris de leur vaisseau stellaire, emprisonné dans un bloc de glace découvert près du sommet d’un des pics de l’Himalaya... Degois faisait lui aussi allusion à une conspiration du silence des gouvernements concernés (népalais et américain) pour garder cette terrible nouvelle secrète « de peur de causer une panique mondiale si tous ces faits étaient rendus publics. Et il décrivait les E.T. comme mesurant 90 cm de haut, possédant une tête et des yeux « plus gros que la normale » avec des petits membres paraissant chétifs.

« Cela semblerait suggérer que les E.T. étaient en une espèce de mission exploratoire sur la Terre quand ils se sont écrasé », aurait encore dit M. Degois. Mais comme les corps sont très bien conservés dans la glace, on ne peut dire si le naufrage a eu lieu il y a 10 ou 10 000 ans.

Un rapport complet sur cet incident devait être disponible avant Noël 1987. Je n’en ai eu aucune connaissance. Si certains lecteurs de LDLN en savent plus, je leur serais reconnaissant de bien vouloir me contacter.

Un dernier mot pour signaler que le W.W. News ne répond pas aux demandes de complément d’information adressées à leurs reporters depuis la France. J’en ai fait hélas plusieurs foislL’expérience.


(1) Note généreusement dispensée aux amateurs français pour la modique somme de 20 F mais attention. Il n’est fourni aucune facture. J’ai eu beau réclamer, je n’ai jamais rien reçu. Etrange attitude, d’autant que j’avais payé la collection entière.




Texte jamais publié et soumis à publication à la revue ufologique française Lumières dans la Nuit (M. R. Veillith) le 12 décembre 1987. Aucune réponse ne m’étant parvenue, le 28 janvier 1988, j’écrivais cette lettre :

Chalon, 28/01/1988

Cher Monsieur Veillith,
Je reçois ce jour le dernier numéro de LDLN et n’y trouvant pas
 l’article que je vous ai confié en décembre, j’aimerais savoir le sort que vous lui avez réservé.
Une seule inquiétude en ce qui concerne la revue : l’agressivité de
 certains auteurs vis-à-vis de ceux qui ne pensent pas comme eux au sujet de l’origine des ovnis.
Celle-ci est toujours mystérieuse, n’est-ce pas ? Et pourquoi  exclure telle
 ou telle hypothèse ? Je pense que votre revue doit être ouverte à toutes les opinions.
Bien à vous.

Michel Granger

Finalement, jamais je n’obtins la moindre réponse d’autant que Mr Veillith (1920-2009) prit sa retraite en septembre 1988 et  vendit la revue à son successeur. Apparemment, il oublia dans le « package » les articles à lui soumis. Ai-je fait les frais d’un concours de circonstances ? Ou bien d’une censure déguisée ? A partir de ce jour, je cessai mon abonnement à la revue.

A noter qu’avant cette soumission d’article j’avais eu des échanges très courtois avec M. Veillith suite à l’achat d’un stock de vieux numéros de la revue quand celle-ci n’était pas centrée sur les ovnis. Comme en témoigne une lettre de lui adressée à moi le 10 septembre 1985.

La revue avait publié deux lettres de ma part :
-     LDLN de septembre-octobre 1985 sur les anomalies lunaires et spatiales
-     LDLN de mai-juin 1986 sur Uri Geller !



Une partie de ce texte a été incorporée dans l’article : GE(I)PAN : les motifs de déception d’un ufologue amateur, UFOMANIA, n° 62, printemps 2010.



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