Les
rencontres du 4ème type françaises.
Après
vous avoir exposé les principaux cas
étrangers de rencontres du 4ème type : Adamski (1952), Villas
Boas (1957), Hill (1961), Andreasson (1967), Hickson (1973), Walton (1975),
vous êtes en droit de vous demander : y a-t-il (eu) des cas semblables en France ?
Et vous avez raison. En effet, les récits d’enlèvements par des extraterrestres
sont très rares dans l’Hexagone. Et jugés assez peu crédibles. Dans la thèse de
Thomas E. Bullard, un folkloriste ufologue de l’université de Caroline du Nord,
publiée en 1987 (plus de 600 pages), on peut trouver pas moins de 270 cas
d’enlèvements imputés aux ET s’échelonnant de 1858 à 1985. Cinq concernent la France (132 les Etats-Unis,
28 le Brésil) ; ce sont les suivants, chronologiquement :
1. Anonyme,
1950 ;
2. M.
Bachelard, 1954 ;
3. Anonyme,
1960 ;
4. Frank
Fontaine, 1979 : je consacrerai deux chroniques à cette affaire (à noter
que Bullard la classe dans les canulars !) ;
5. Stéphane
Gasparovic, 1983.
La
semaine prochaine, je présenterai un cas méconnu de Bullard (mais décortiqué
par le regretté Michel Figuet) qui montre qu’il y a 31 ans, une française de 21
ans, employée de maison, faisait la une de « France Dimanche » du 14
août 1976 avec ce titre : « La jeune Française enlevée par une
soucoupe volante : vrai ou faux ? ». Et puis, il y a eu Rose C.
et J. Miguère ! A noter que S. Allix dans son enquête récente ne cite pas un
seul cas français !
Examinons
donc plus en détails les 4 autres cas :
1/ Le
20 mai 1950, une femme rentrait chez elle à 16 h dans la Loire quand elle fut éblouie
par une lumière céleste avec une sensation de paralysie. Deux énormes mains
noires apparurent devant elle comme descendues du ciel qui la touchèrent et
elle ressentit comme un choc électrique. Elle fut tirée par la tête et emportée
dans un champ où elle cru sa dernière heure arrivée. Son assaillant semblait
invisible. Elle réussit à atteindre les maisons les plus proches, entendit un
coup de vent et vit une lumière blanche fuser au loin. Les extraterrestres ont
bon dos !
2/ M.
Bachelard, gendarme, est dit avoir été aérotransporté dans sa voiture, le 18
octobre 1954, en plein jour, par un engin en forme de cigare alors qu’il
circulait entre Gelles et Coheix, dans le Puy-de-Dôme ! Bullard cite Aimé
Michel comme référence et la revue « Lumière dans la Nuit » de décembre 1968
(si un lecteur peut m’envoyer photocopie). J’ai retrouvé mention de ce cas dans
le livre de A. Michel « Mystérieux Objet Céleste » mais il ne parle
que d’une observation d’ovni traumatisante pour le témoin qui se retrouva à
destination alors que son véhicule avait été ralenti à 30 km/h par l’ovni.
Décidément voilà deux cas plutôt « récupérés » qu’effectifs !
3/
C’est un cas franco-canadien cité par Budd Hopkins, spécialiste américain des
« abductions ». Dans son livre « Enlèvements
extraterrestres : les témoins parlent » (1995) où il passe sept cas
en revue de réminiscences d’enlèvement, l’un touche à Virginia Horton
(pseudonyme) chez qui des séances d’hypnose régressive
« réveillèrent » des souvenirs oubliés, notamment concernant une
rencontre inquiétante lors d’un séjour en France, en Alsace, en juin 1960,
quand elle avait 16 ans. Lors d’un pique-nique familial, pour jouer avec son
frère, elle était entrée dans les bois et y était restée 30 minutes à une
heure, ce qui avait inquiété sa famille d’autant qu’à son retour elle avait du
sang sur son chemisier.
Incapable
d’en préciser la cause, elle se souvenait seulement d’un cerf qui l’avait
regardée drôlement. En lui faisant réintégrer son personnage 19 ans plus tôt
par hypnose, on s’était aperçu que l’image du cerf faisait écran à un véritable
contact ovni où elle avait rencontré une famille de créatures grisâtres dans un
engin volant posé dans la forêt : « Ils célébraient quelque
chose ». Du sang lui avait été prélevé par l’intérieur du nez et la
cérémonie visait à fêter le résultat d’une expérience effectuée sur elle 10 ans
plus tôt lorsqu’elle avait déjà été enlevée par ces mêmes êtres alors que,
gamine, elle ramassait les œufs dans la grange de la ferme de son grand-père,
dans le Manitoba, au Canada. Elle avait, à cette occasion, fait un voyage à
bord de l’ovni et été auscultée dans un cabinet médical. Les étrangers avaient
de longs doigts et des yeux sans paupières…
5/
Stéphane Gasparovic, habitant de Sommerecourt, en juillet 1983, déclara à
« L’Est Républicain » : « J’ai été aspiré par une boule de
feu ». Il resta absent 2 heures et
raconta, à l’hôpital où il avait été admis après avoir été retrouvé
errant comme un robot, « avoir parlé à des petits êtres avec des oreilles
pointues ».
Publié
dans DIMANCHE
S & L, 30 septembre
2007.
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